Pour ceux qui en auraient l’occasion et qui seraient amateurs de Blues, je leur conseille d’aller au Springblues Festival d’Ecaussines. Pour cette année, c’est loupé. L’édition 2013 s’est déroulée ce 11 mai dernier. Alors rendez-vous pour 2014.
De bons et de très bons groupes se partagent une grande et une petite scène. La grande scène est superbe, le son y est excellent, l’éclairage est parfait. Par contre la petite scène a, elle, été négligée en son et surtout en lumière. Imaginez une grande tente blanche éclairée par des néons blancs. L’horreur et résultat photo banal.
Pourtant, les formations n’étaient pas mauvaises du tout !
Illustration de l’ambiance lumière…
J’imagine que vu le succès de cette seconde scène (nouveau concept 2013), les organisateurs vont au moins soigner la lumière de celle-ci pour l’édition 2014.
La grande scène reprenait les kings du blues, les vrais des USA etc…
J’avais un « All Access ». C’est-à-dire que je pouvais aller dans les loges, le resto des artistes (excellent buffet au passage) mais aussi, et surtout pour moi photographe, au bas de la scène. Quand je suis arrivé, le groupe étant peu connu, j’ai croisé un seul photographe. Mais au fur et à mesure des passages et l’arrivée des vedettes de l’Amérique profonde, j’ai vite compris que je n’y mettrai plus les pieds dans cette fosse maudite. C’était devenu un vrai « gang-bang » décadent d’objectifs blancs et noirs, de boîtiers jaunes ou rouges… En un mot un vrai bordel !
Voyez plutôt…
Je me suis demandé si je n’étais pas « ethnologue » plutôt que photographe. Il fallait voir ces bipèdes brandissant leur gros zoom à 2 mètres des artistes. J’imagine que certains ont du malgré tout pu obtenir de bons clichés des narines de certains chanteurs ou guitaristes voir même batteurs… Je ne verrai probablement jamais leurs clichés car j’ai bien compris qu’il n’y avait pas un seul pros mais des passionnés de photos (qui vous toisent suivant que vous avez un gros ou un petit appareil) qui déclenchent à la mitraillette pour obtenir un « like » ou un « j’aime » sur leur page officiel Facebook.
Au passage « siouplai », likez mon article 🙂
J’ai donc pris la décision de ne pas me mélanger au tsunami numérique mais plutôt de rechercher des angles qui parlent, qui donnent l’ambiance. Je me suis donc faufilé dans le public ou derrière la régie son ou lumière etc.
Désolé pour les narines ou la macro des peaux grasses ou non mais place aux artistes dans leur contexte. Une grande scène dans une très grande tente magnifiquement éclairées (je le répète).
Je dirais aux organisateurs du Springblues : Bravo pour la gestion (timing, catering, programmation etc…).
Mais deux remarques :
– Pour 2014, soignez mieux la scène secondaire. Vous y gagnerez autant que les artistes qui s’y produisent que le public nombreux qui assiste.
– Limitez le nombre de photographes. Ainsi vous gagnerez en qualité (choisissez-les en fonction de leur portfolio). Mais aussi vous libérerez la fosse et la vue du public qui se fout royalement de voir une foule de zoom coûteux dans leur champs de vision. Le public est venu applaudir des artistes par des marionnettes à gros tuyaux 🙂
Avec de telles images je regrette de n’y avoir pas été.mais ce n’est que parti remise
A l’année prochaine 😉