Concert au Botanique à Bruxelles

Depuis l’acquisition du Fujinon 50-140mm f/2.8, je n’avais pas encore couvert de concert comme photographe officiel. Ceci est chose faite.

Pour le concert de Guy Rombaux à l’Orangerie du Botanique, j’avais emporté dans mon sac :

Fujifilm X-Pro1
Fujifilm X-T1
Fujinon XF35mmF1.4 R
Fujinon XF18-55mmF2.8-4 R LM OIS (Suivant le recul possible au pied de la scène).
Fujinon XF 50-140mm f/2.8 OIS WR

L’avantage d’être officiel, c’est de pouvoir assister à la balance et donc de jauger la salle, l’espace pour se mouvoir (au pied de la scène, à l’arrière, coulisses, loges…) et l’éclairage.

L’éclairage était superbe, je m’en suis de suite rendu compte. Ceci augurait de très bonnes choses. L’ingénieur éclairage, Alain Collet, a fait un superbe boulot. Souvent on abuse de teintes rouges ou oranges en direct sur les artistes. Ce qui est désastreux en terme de couleur de peau. Ici, Alain s’est permis toutes les couleurs de gel possibles mais toujours en arrière plan. Il a eu l’intelligence d’éclairer les artistes sans gel, ce qui leur donnait un aspect totalement naturel et les détachaient des couleurs de fond.

J’ai callé mes deux boîtiers sur +/- 2500 isos, leur ouverture entre 2 et 2,8 et leur vitesse entre 1/200 et 1/500.

Les couples boîtiers/objectifs :

X-Pro1/50-140mm
X-T1/35mm

Au final, chaque boîtier a été utilisé à 50%. En terme de rendu, c’est kif/kif. Les deux boîtiers ont le même rendu. Par contre à l’usage, en situation sombre/obscure, je donne ma préférence au X-Pro1 et son ergonomie qui tombe sous les doigts des deux mains. La fonction « play » est à droite sur le X-Pro1 (dont le viseur est décentré sur la gauche), ce qui permet, oeil dans le viseur, de visionner les clichés sans contorsion des mains. Avec le X-T1, c’est une vraie séance de yoga. Le viseur est centré sur le boîtier et la fonction « Play » est légèrement en dessous du viseur. Il faut donc écarter l’oeil pour laisser le pouce gauche actionner cette fonction « Play ». Cela paraît anodin mais dans l’action, cela ne l’est pas.

On me demandera pourquoi je ne regarde pas sur l’écran au dos du boîtier. 3 raisons simples et logiques :

Pour être discret (pas de source lumineuse embêtante).
Epargner les batteries.
Je peux vérifier rapidement mes réglages via le cliché sans mettre mes lunettes (je ne vois plus bien de près).

Pour le développement, Lr CC (Lightroom 6 ou CC) vient de sortir mais encore une fois, il est à la ramasse pour le traitement des fichiers RAF (RAW) de Fujifilm. Lr sort d’office des fichiers plastifiés. J’ai bien tenté de me remettre sur Capture One (suite à la lecture d’excellents articles d’Hervé Legall sur Shots.fr) mais sans succès. Ce logiciel n’est pas fait pour moi.

Par contre, j’ai découvert Silkypix. Et là ! Ô Miracle ! Le traitement du bruit/netteté est parfait à mon goût. J’ai découvert cela lors d’un traitement test d’une macro. Voyez-vous même.

A gauche Lr. A droite Silkypix. Cela me paraît clair.