Lorsque je suis passé sur Fujifilm Serie X, j’avais une appréhension pour la photo commerciale de produits.

Ces derniers mois, j’ai eu pas mal de commandes de « packshot » et donc les boîtiers Fuji se sont retrouvés au pied du mur, je dirais.

La photo commerciale, c’est un temps fou passé à disposer le produit, à l’éclairer, à assembler les divers clichés et à retravailler en Photoshop.

Dans cet exercice, je travaille en fichiers RAF (le RAW de Fuji) car les moindres détails sont corrigés, travaillés.
En effet, je pars de 3 à 5 clichés pour en arriver à ce résultat. Chaque cliché est sélectionné pour sa partie la mieux éclairée. Assemblés, ces clichés donnent une image parfaitement exposée, éclairée. Et donc le produit est mis en valeur. Lorsque le sujet est bien détouré, il me suffit d’y coller un fond.

Pour arriver à ce résultat, il faut compter en moyenne 3 heures porte à porte. C’est à dire, du placement du mini studio à la finalisation. Mais il faut encore compter sur les nombreuses demandes de corrections des clients qui ont tous une vision bien précise de leur produit.

Personne n’imagine, en feuilletant un magazine, le temps et l’énergie passés par les photographes/graphistes sur ces pubs que l’ont survole distraitement. Bien entendu, si vous positionnez le produit en compagnie d’une jeune et belle créature, c’est autre chose 😉

Comme dans le portrait, le sujet inspire plus ou moins. Lorsque vous avez, comme dans mes exemples, une bouteille d’alcool de luxe ou du produit capillaire, l’inspiration est tout autre.

Le plus fascinant dans le packshot, pour ma part, ce sont les bijoux. Quand on se retrouve devant une montre Jaeger – Le Coultre, on admire l’objet. Presque peu de retouche Ps, il suffit d’un bon éclairage. Peu d’imperfection pour ne pas dire aucune.

Ci-après quelques exemples réalisés avec le X-Pro1 et le X-T1.

J’apprécie l’écran inclinable du X-T1 et le fonction WiFi qui permet de voir sur iPad le placement de la lumière. J’utilise à ce propos, une lampe LED qui me permet d’avoir de la lumière continue et de voir en direct sur l’iPad le résultat escompté. Bien entendu, le boîtier est toujours placé sur un trépied afin d’éviter le bougé et d’avoir les différents clichés parfaitement alignés.
Aussi, j’utilise la tablette Wacom Intuos Pro afin de gagner en précision.

En conclusion, le packshot est tout à fait possible avec Fuji. Pour ceux qui auraient osé en douter.